À propos de Marie Potvin

J’ai étudié en lettres, le temps d’une session au Cégep. En 1989, à l’époque où on pouvait encore fumer au café étudiant et dans nos chambres de résidence, à même le bâtiment du collège, à Valleyfield. J’ai lu du Proust, Romain Gary, Albert Camus, Émile Zola… puis j’ai décidé d’aller étudier en psychologie pour tâcher de comprendre ce que j’avais lu. De là, je suis arrivée à Montréal à l’UQAM en sexologie. Mes grandes connaissances des différences entre l’homme et la femme ne m’ont pas servie avant longtemps. Pendant des années, j’ai travaillé en télécom. J’étais représentante sur la route, j’y ai rencontré toute sortes de gens, certains plus bizarres que d’autres, tous enrichissants. Ensuite, je suis devenue gestionnaire de projets pour l’installation de l’informatique et des télécommunications pour les centres 911 américains. Je passe les détails de mes emplois qui n’ont aucun lien avec la littérature, du moins, à première vue. Toutes ces expériences de vie, de stress, de réussites et échecs ont rempli ma tête d’idées, d’émotions et de rêves.

Ce que je peux affirmer, c’est que j’ai fait un long détour avant de retomber dans l’écriture à pieds joints. Mon âme créatrice était affamée. Je dessinais, peignais sur toile, faisais bijoux et scrapbooking… je me cherchais.

Il vint un moment, c’était en 2009, j’ai eu besoin d’un rêve, de m’accomplir « pour vrai ». Un beau soir, je regardais la télévision lorsque j’ai eu le fameux élan qui me faisait défaut jusque-là. J’ai fermé ma télé pour aller m’installer à l’ordinateur. Ce soir-là, en avril 2009, j’ai écrit la première scène de « Les Héros, ça s’trompe jamais », quand Bernise s’ennuie à mourir lors d’une soirée sur une terrasse de la rue Saint-Denis à Montréal. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, tout ce que je savais, c’était que j’irais jusqu’au bout.

De fil en aiguille, j’ai fini par affirmer mon créneau: la littérature sentimentale. Parfois comique, parfois dramatique, toujours axée sur l’intrigue et l’émotion. J’ai publié sept romans pour adultes aux éditions Goélette, mais l’univers de la littérature jeunesse m’a presque complètement engouffrée depuis 2015 😉

Dans ce détour imprévu sont nées les séries dont le succès fut immédiat : « Les filles modèles » (en maintenant treize tomes) et « Zoélie l’allumette » (en maintenant neuf tomes). L’histoire de Zoélie, romantique à sa façon, mais davantage axée sur l’amitié à toute épreuve et aux mille risques que l’héroïne court pour le bien de son ami fantôme, un garçon décédé en 1903 m’a permis d’explorer un univers fascinant tout en gardant les plus jeunes en haleine par son efficacité.

J’écris maintenant à temps plein et j’habite à St-Sauveur, dans les Laurentides, avec mon conjoint, mes deux enfants, Hamlet, mon chien qui adore les chaussettes et les couvercles de mes plats Tupperware et Tilou, mon Yorkshire qui est très fine bouche.

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Marie Potvin